Un autre groupe venu du froid

19 janvier 2009

hjaltalin

Nous ne cesserons, nous, amateurs de son indé, de chanter les bienfaits de l’Islande. Tous ces groupes venus du froid sont bien souvent une sorte de thérapie. J’ai découvert le groupe du jour en première partie de Cold War Kids au Bataclan en novembre dernier. Je ne fus alors que modérément emballé. Il est vrai que l’exercice de la première partie, devant un public qui n’est pas le votre, ne rend pas les choses aisées. Hjaltalín (prononcez « yaltaline ») est pourtant un groupe pour le moins intéressant. En 2007 cette « troupe » (l’effectif est le plus souvent de dix personnes) sort Sleepdrunk Seasons, disque composé de onze morceaux de bonne (voire très bonne) facture, comme si Arcade Fire avait croisé Sigur Rós. C’est en ce début d’année en écoutant sur Inter l’émission de Bruno Duvic, Et Pourtant Elle Tourne…, que j’ai redécouvert le groupe version studio, son album étant, semble-t-il réédité cette année en Europe. Si Hjaltalín n’est pas le groupe du siècle il mérite néanmoins une petite attention.

mp3 :: Hjaltalín – The Trees Don’t Like The Smoke

PS: A noter également un article tout frais sur la blogothèque, avec deux autres titres offerts. C’est ici.

De la meilleure manière de flotter

18 janvier 2009

Comme j’ai pu l’écrire dans mon précédent post, je suis las de la course aux nouveautés. D’autres le font mieux que moi. Voilà pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de vous proposer un album datant un peu à mon humble avis totalement laissé de côté, Bluffer’s Guide to the Flight Deck de Flotation Toy Warning. Sorti en 2004 et découvert il y a de cela un an et demi sur la côte bretonne, ce disque ne cesse depuis de me surprendre et surtout de me faire un bien fou.

Flotation Toy Warning est un groupe basé à Londres et dont Bluffer’s est à ce jour le seul album paru (en effectuant quelques recherches j’ai découvert avec joie que le groupe prévoyait de sortir son second effort cette année). Les dix titres qui composent ce bijou sont autant de moments d’émotion, de bonheur, de mélancolie, de vie. Du sourire béat de bonheur je passe parfois à la larme idiote quand je me décide à me laisser totalement envahir. Je vous recommande ce disque chaudement, ne serait-ce que pour savoir quel effet ça fait de posséder un des dix meilleurs disques des années 2000.

flotationtoywarning

Pour fêter mon retour sur la blogosphère indie rock je vous propose exceptionnellement de télécharger la totalité de ce fabuleux disque. Cliquez donc ici.
Taille: 95,34 Mo – Qualité: 192 kbps

Où l’on apprend ce que je suis devenu après tout ce temps

17 janvier 2009

Beaucoup de choses ont changé. Ma vie aussi par la même occasion. Le temps m’a manqué. Le courage aussi.

Une nouvelle vie donc. Un nouveau cap. Quitter le cocon familial pour commencer quelque chose de beau avec l’aimée. Ne rigolez donc pas. Pour un p’tit jeune dans mon genre ce ne fut pas simple de partir de chez « Môman ». J’avais même la larmichette au coin de l’œil, inutile de faire le fier. Du coup ce sont de nouvelles habitudes qu’il a fallu prendre, une nouvelle organisation à mettre en place. Puis il y a eu les petits pépins familliaux. Ceux qui vous font relativiser plein de choses, qui vous brisent un humour que vous croyiez à toute épreuve. Une nouvelle phase dans mes études aussi. Après six mois d’une inactivité pour le moins scandaleuse il a bien fallu s’y remettre, se replonger dans les bouquins, reprendre des notes, se mettre à réviser pour les partiels de fin de semestre.

Bref, du changement. L’envie d’écrire sur la musique s’était stoppée net. J’entends déjà les gens du fond dire « une fois de plus! ». Je n’avais plus le courage de faire des découvertes, de prendre  du temps pour les analyser et surtout de relire des choses qui me consternaient deux semaines après les avoir écrites. Difficile d’être toujours à la page, surtout quand une furieuse période 60’s vous prend comme ça, sans prévenir. J’ai toujours été un inconstant, un impulsif, un type qui à hâte d’avoir quelque chose et puis quelques temps après qui s’en lasse. Mes multiples blogs en sont la parfaite illustration. J’espère avoir mûrit.

J’ai décidé de m’y remettre. Sérieusement. Mais je ne peux rien garantir non plus. Cela dépendra de pleins de choses. A celles et ceux qui auront le courage de me (re)lire je dis par avance merci. Je vous souhaite une bonne année un poil en retard. Que 2009 soit à la hauteur de vos attentes (musicales ou non), que la vie vous soit légère. Let’s rock’n’roll !